La place de l’Autre dans les métiers de l’humain, c’est le thème de la journée de formation qui s’est déroulée cette semaine au sein de Coopemploi. C’est dans le cadre d’un doctorat en Sciences de l’Éducation et de la Formation à l’université Jean Jaurès à Toulouse que Caroline-Marie Cavard a animé sa formation auprès de nos intérimaires.
« Le but de cette journée était de réfléchir ensemble, collectivement et d’échanger sur nos différentes pratiques professionnelles ». Caroline-Marie Cavard.
La journée s’est déroulée en deux parties, des entretiens collectifs sous forme de focus groupes qui ont permis aux intérimaires d’échanger sur leur parcours professionnel et sur leur poste actuel, puis dans un second temps, un théâtre forum. « C’est une méthode d’intervention souvent utilisée dans le travail social. Il permet de s’exprimer avec son corps au travers de la création de scènes mettant en avant des actions du quotidien », souligne la formatrice.
Les intérimaires présents lors de cette formation sont AMP, aides-soignants ou encore AES et tous ont souligné le fait que leur statut de travailleur intérimaire est un atout. « Je me suis rendu compte en travaillant avec le groupe de cette formation que l’on s’accorde plutôt bien dans ce que l’ont fait. Le fait d’être intérimaire nous convient parfaitement », constate Béatrice, AMP.
« C’est vrai que notre statut nous convient parfaitement. Nous pouvons dire que nous avons uniquement le positif de notre métier », Rémi, AES.
Les intérimaires ont testé le jeu du dominant/dominé avec l’exercice de « la machine ». Lors de la seconde partie de la formation, les intérimaires ont travaillé des saynètes sur le conflit au travail qu’ils ont ensuite présenté par groupe. L’objectif était de lâcher prise et de créer quelque chose de collectif tout en passant un bon moment. « Cet exercice nous a permis d’extérioriser et de nous rendre compte de la manière dont on peut vivre le conflit sur notre lieu de travail. De voir que nos réactions sont à peu près les mêmes est extrêmement rassurant. Cela prouve que nous ne sommes pas des extraterrestres », se réjouit Malika, AMP.
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